Asinnajaq
Asinnajaq est la fille de Carol Rowan et de Jobie Weetaluktuk. Elle est originaire d’Inukjuak, au Nunavik, et vit à Tiohtià:ke (Montréal). Asinnajaq est cinéaste, écrivaine et conservatrice. Elle a été co-conservatrice de Tillitarniit It is said to happen from time to time, un festival de trois jours à la galerie FOFA, à Montréal, qui célèbre l’art et les artistes inuits. Les œuvres d’Asinnajaq ont été exposées dans des galeries d’art et présentées lors de festivals de cinéma dans le monde entier. Elle a écrit et réalisé Trois mille (2017), un court métrage documentaire de science-fiction produit par l’Office national du film du Canada. Trois mille a remporté le prix de la meilleure œuvre expérimentale au Festival ImagineNATIVE 2017, et le prix du meilleur court métrage autochtone mondial au Festival du film des peuples autochtones de Skábmagovat en Finlande en 2018. Asinnajaq est membre de l’équipe de conservateurs du Centre d’art inuit de la Winnipeg Art Gallery, et a été co-commissaire de l’exposition d’Isuma au pavillon « canadien » de la 58e Biennale de Venise.
Meagan Musseau
Meagan Musseau est une artiste Mi’kmaw (L’nu) d’Elmastukwek, Ktaqmkuk (Baie des Îles, Terre Neuve). C’est une artiste interdisciplinaire qui fait appel aux formes d’art traditionnelles et à de nouveaux supports d’expression, tels que la vannerie, le perlage, les actions rattachées à la terre, la vidéo et les installations. Parmi les expositions individuelles de Musseau, citons Pi’tawkewaq | our people up river à la grunt gallery, à Vancouver, et Pejipuk au centre d’artistes autogéré d’AKA, à Saskatoon et à la Eastern Edge Gallery, à St. John’s. Son travail a fait l’objet d’expositions de groupe remarquées, telles que Woven Together à la Kelowna Art Gallery, This land is lonely for us à la Walter Phillips Gallery, Banff, et The Life of Things à MOMENTA | Biennale de l’image, Montréal. Elle a participé activement à plusieurs résidences dont celles de Neighbourhood Dance Works (2019), du Banff Centre for Arts and Creativity (2018 et 2017), de Connexion ARC (2018), du Indigenous Emerging Artist Program (2015-16), du Columbia College Chicago, États-Unis (2014) et de l’Université de Brighton, Royaume-Uni (2013).
Marina Roy
Marina Roy est une artiste et une écrivaine canadienne, et elle est professeure associée d’art visuel au département d’histoire de l’art, d’art visuel et de théorie à l’Université de Colombie-Britannique. Sa pratique est interdisciplinaire et comprend le dessin, la peinture, la sculpture, l’écriture, la vidéo et l’animation. Son travail artistique explore le grotesque, à l’intersection du langage et de la matérialité. Ses recherches portent sur l’écologie, le posthumanisme, la psychanalyse et la biopolitique. En 2001, elle a publié son premier livre, Sign after the x (Arsenal Pulp Press/Artspeak). Son dernier livre, Queuejumping (Information Office), sera publié au printemps 2021.
Tania Willard
Tania Willard, de la nation Secwépemc et également descendante de colons, est artiste, conservatrice et écrivaine. Elle travaille sur l’évolution des idées entre la tradition et la modernité, en utilisant souvent un ensemble de connaissances et de savoir-faire conceptuellement liés à son intérêt pour les intersections entre les cultures aborigènes et les autres cultures. La galerie BUSH, avec laquelle Willard collabore actuellement, est une galerie conceptuelle rattachée à la terre, ancrée dans les savoirs autochtones. Willard est professeure adjointe à UBC Okanagan dans les territoires des Syilx. Son travail de conservatrice comprend l’exposition itinérante Beat Nation : Art, Hip Hop et Culture Autochtone (2012-2014), en collaboration avec Kathleen Ritter. En 2016, elle a reçu le Prix d’excellence de la Fondation Hanatyshyn pour la conservation en art contemporain, et un Prix du livre de la ville de Vancouver pour le catalogue de l’exposition Unceded Territories : Lawrence Paul Yuxweluptun (Figure 1 Publishing).
Elizabeth Zvonar
Elizabeth Zvonar est une artiste canadienne qui vit à Vancouver. Elle réalise des objets et des images qui se conçoivent par le biais de la métaphore et la métaphysique, faisant appel à l’humour et aux références à l’histoire de l’art, pour relever les inégalités entre les sexes et les structures hiérarchiques rétrogrades. Elizabeth Zvonar a obtenu son diplôme de l’Institut d’Art + Design Emily Carr en 2001. Elle a participé à des expositions individuelles et collectives au Canada et à l’étranger ainsi qu’à des résidences et son travail a reçu un accueil très favorable. En 2016, elle a été intronisée à l’Académie royale des arts du Canada et a été finaliste au prix de photographie Aimia/AGO (Toronto). En 2020, elle a réalisé deux nouvelles commandes pour la galerie Le Polygone et a été incluse dans l’exposition Afterimages au Musée d’art de Joliette, Québec. Elle est représentée par la galerie Daniel Faria Gallery, Toronto.
Conservatrice
Laurie White est conservatrice et écrivaine originaire de Sheffield, en Angleterre, qui vit actuellement à Vancouver, sur les territoires non cédés des Premières Nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh. Ses recherches portent sur les modes de pratiques écologiques dans l’art contemporain, notamment la récupération, le bricolage, la matérialité et le futurisme. Elle a été commissaire d’expositions à la grunt gallery (Vancouver), à l’Or Gallery (Vancouver), au Fifty fifty arts collective (Victoria), à l’AHVA Gallery (UBC) et à la Western Gallery (Bellingham). Ses écrits figurent dans le catalogue Beginning with the Seventies (Morris and Helen Belkin Art Gallery) et elle a coédité le catalogue Beau Dick : Devoured by Consumerism (Figure 1 Publishing) pour la Fazakas Gallery. White est titulaire d’une maîtrise en études critiques et de conservation de l’Université de Colombie britannique. Elle est coordinatrice de programme à l’Or Gallery de Vancouver.
Auteur Zine
Whess Harman est Carrier Wit’at, une nation fusionnée par le gouvernement fédéral sous le nom de Nation de Lake Babine. Sa pratique multidisciplinaire comprend le perlage, l’illustration, le texte, la poésie et la conservation. L’artiste utilise sa pratique comme un moyen d’interpréter les questions d’identité et de relation, et donne la priorité au dialogue communautaire interne plutôt qu’aux cadres coloniaux. En tant qu’artiste métisse, trans/non binaire, Harman s’efforce de trouver son chemin à travers l’anxiété et la mélancolie queer avec humour et un cynisme soigneusement géré. Harman a obtenu son diplôme dans le cadre du programme BFA de l’Université d’Art + Design Emily Carr en 2014 et vit et travaille actuellement sur les territoires des nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh en tant que conservateur.rice de projet à la grunt gallery de Vancouver.
Galerie Partenaire
L’Or Gallery est un centre d’artistes de Vancouver, au Canada, qui s’engage à exposer des œuvres d’artistes locaux, nationaux et internationaux dont la pratique artistique est de nature critique, conceptuelle ou interdisciplinaire. Depuis sa création en 1983, la galerie est un espace de recherche, de proposition, d’expérimentation conceptuelle et de documentation. L’Or Gallery opère principalement à Vancouver, une ville située sur le territoire non cédé des Premières Nations xwməθkwəy̓əm (Musqueam), Skwxwú7mesh (Squamish) et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh (Tsleil-Waututh). L’Or Gallery Society remercie le Conseil des Arts du Canada, la province de la Colombie-Britannique par le biais du BC Arts Council, la ville de Vancouver, nos membres, nos donateurs et nos bénévoles pour leur soutien. L’Or Gallery est membre de la Pacific Association of Artist Run Centres (PAARC).